Traitements de substitution de la dépendance aux opiacés dans les centres de soins : le programme OPPIDUM des CEIP

Publié le 1 janvier 2003

Thirion et al., Annales de Médecine Interne, 2000

  • Auteurs : X. Thirion, K. Barrau, J. Micallef, F. Haramburu, W. Lowenstein, J.-L. San Marco
  • Revue : Annales de Médecine Interne [[Cette revue a cessé de paraître en 2003]]
  • Résumé : Cette étude a pour objet d’analyser les informations concernant les polyconsommations, les conduites illicites et l’usage de la voie veineuse chez les sujets bénéficiant d’un traitement de substitution, rencontrés lors de l’enquête d’octobre 1998 dans le cadre du programme OPPIDUM. Sur 1462 observations, 71% des sujets ont un traitement de substitution (60% sous buprénorphine haut dosage et 40% sous méthadone). La buprénorphine est consommée en dehors de tout protocole de substitution dans 10% des cas ; les signes d’abus sont alors importants : polyconsommations et usage IV de la buprénorphine (28%). Les patients traités par méthadone sont plus âgés et en meilleure condition socio-économique que ceux traités par buprénorphine. Cependant, ils sont presque aussi nombreux à utiliser un produit par voie veineuse (15% vs 21%) et plus nombreux à consommer de la cocaïne. 37% des sujets traités par buprénorphine sont suivis par un médecin généraliste. Ils semblent plus déséquilibrés et en situation plus précaires que les sujets suivis par les centres spécialisés, mais ils ne sont pas représentatifs des patients traités par buprénorphine. Il est important de comprendre à quelle étape de leur parcours ces sujets sont amenés à consulter un centre spécialisé.
  • Référence : Annales de Médecine Interne, 2000 151, suppl. A, p.A10-A17
  • Liens :
    • Résumé sur PubMed
    • Texte intégral sur addictovigilance.fr + (accès restreint aux seuls Centres d’Addictovigilance)
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