Mésusage de médicaments psychotropes au sein d’une population de gardés à vue à Paris

Publié le 12 septembre 2011

Sec et al., Thérapie, 2009

  • Auteurs : I. Sec, F. Questel, C. Rey, J.-L. Pourriat
  • Résumé :
    • Objectifs : repérer les médicaments psychotropes faisant l’objet d’un mésusage par « deal » au sein d’une population de sujets gardés à vue à Paris intra-muros.
    • Méthodes : de mars 2006 à mars 2007, nous avons retenu les dossiers de sujets gardés à vue qui déclaraient obtenir leurs médicaments psychotropes par achat de rue.
    • Résultats : soixante et une personnes sur les 659 interrogées en garde à vue (9,2 %) ont déclaré obtenir de manière détournée des médicaments psychotropes achetés au marché noir. Le Clonazépam arrive en tête (42,6 %) devant la buprénorphine (30,65 %) et la méthadone (21,3 %). Le mésusage du Clonazépam se développe aux dépens du Flunitrazépam (11,4 %). Le niveau de trafic de la méthadone est inquiétant compte tenu de sa toxicité et de l’arrivée sur le marché de la éthadone gélule (avril 2008).
    • Conclusions : le trafic de psychotropes est un mésusage qui génère des dépendances, une économie parallèle. Les associations de substances peuvent déboucher sur un surdosage potentiellement mortel.
  • Référence : Thérapie 2009 Mars-Avril; 64 (2): 129–134
  • Liens :
    • Résumé sur PubMed
    • Texte intégral sur addictovigilance.fr + (accès restreint aux seuls Centres d’Addictovigilance)
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