Données actuelles sur le GHB, la GBL et le 1,4-BD

Publié le 11 juin 2013

Dematteis et al., La Revue du Praticien, 2012

  • Titre: Données actuelles sur le GHB, la GBL et le 1,4-BD
  • Auteurs : M. Dematteis, L. Pennel, M. Mallaret
  • Résumé : Le gamma-hydroxybutyrate (GHB) est un vieil anesthésique qui a été mésusé dans les années 1980-1990 comme anabolisant (bodybuilding), drogue récréative (ébriété, effets euphorisants, désinhibiteurs, aphrodisiaques) et agent de soumission chimique (effets désinhibiteurs, hypnotiques et amnésiants). Sa consommation dans la population générale reste faible, et touche principalement les populations gays (nightclubs) et les jeunes (lieux festifs). Les intoxications, surtout en cas d’association à l’alcool, peuvent être graves, avec coma et dépression respiratoire, voire fatales. L’usage chronique induit une dépendance psychique et physique ; les syndromes de sevrage peuvent être sévères, avec agitation et délire. En 1999, le classement du GHB comme stupéfiant s’est accompagné d’une augmentation de la consommation de ses précurseurs, la gamma-butyrolactone (GBL) et le 1,4- butanediol (1,4-BD), qui étaient facilement accessibles dans le commerce comme solvants et produits nettoyants. Comme le GHB, leur marge d’utilisation est étroite, avec une toxicité similaire. L’augmentation de leur consommation à visée récréative, et des cas graves d’intoxication, d’abus et de dépendance a conduit le ministre de la Santé à interdire, en 2011, leur cession et leur vente au public.
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